Langues et politiques

Une autorisation de la langue kurde en Turquie ?

L'association 'Turquie européenne' a publié un compte-rendu des débats qui se sont tenus au parlement turc à propos de la "question kurde" : 'Turquie : La question kurde débattue devant le Parlement'. Or le train de mesures annoncées à la mi-novembre comprend des mesures en faveur de la langue kurde.

Beşir Atalay, ministre turc de l'intérieur, a ainsi annoncé "l’autorisation de l’usage de langues autres que le turc dans les services sociaux et religieux et pour les campagnes électorales, et surtout la réhabilitation des appellations kurdes des lieux géographiques dont les noms ont été turquisés".

Le hongrois banni des administrations slovaques

En Slovaquie, il est désormais interdit d'utiliser une langue minoritaire (telle que le hongrois, le tchèque ou le rusyn) dans les administrations, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. Par ailleurs, les termes slovaques doivent être préférés aux termes anglais (anglicismes), dès lors que ces derniers ont un équivalent en slovaque.

Pour l'usage du français dans la recherche

Christian Darlot, chargé de recherches au CNRS et administrateur de l'association Avenir de la Langue Française, a publié un tribune dans le magazine La Recherche (numéro de mai 2009), sous le titre : "Communication scientifique - Contre l'exclusivité de l'anglais".

L'occitan, apprécié mais moins parlé

D'après les résultats d'une enquête sociolinguistique menée en Aquitaine, l'occitan n'y est plus parlé que par 9% de la population, contre 12% en 1997. Selon la région Aquitaine, "il y a un effritement net de la pratique de la langue car elle n'est pas transmise par ceux qui la parlent". De fait, les parents ne transmettent pas ou peu la langue occitane : seuls 20% d'entre eux ont initié leurs enfants à cette langue.

L'espéranto dans la construction européenne (sondage)

L'association Espéranto-France (http://esperanto-france.org/) publie un sondage selon lequel "la moitié des français connaissent l'existence de l'espéranto" et "70 % d’entre eux soutiennent clairement l’idée que l’Union européenne devrait faire connaître l’espéranto dans ses pays membres".

Légiférer en plusieurs langues pour mieux légiférer

Swissinfo se fait l'écho d'une étude du Fonds national suisse (www.snf.ch) sur l'impact du multilinguisme helvétique sur les textes juridiques. Sa conclusion : "même s'il existe des possibilités d'amélioration, le fait de devoir légiférer dans les trois langues permet d'améliorer la qualité législative." Un exemple à suivre dans l'Union Européenne ?

Pour en savoir plus : l'article sur Swissinfo.

Le français en chute hors Québec

Le pourcentage de familles hors Québec dont la langue parlée à la maison est le français a décliné lentement mais sûrement au cours des dernières décennies.

Le nombre de résidences manitobaines où le français était le plus souvent la langue d'usage a chuté de 1% entre 2001 et 2006 selon les données du dernier recensement de Statistique Canada. L'Ontario a quant à elle noté une baisse de 0,2% et le taux en Saskatchewan a chuté de 12%. Dans la seule province canadienne officiellement bilingue, le Nouveau-Brunswick, une baisse de 1,6% a été observée.